
À propos
Les origines du nom Kif-Kif Bledi
Kif-kif est issu du mot arabe كيف /kif/, adopté par les soldats des armées d’Afrique du Nord et doublé pour exprimer « pareil, la même chose ».
بلد /balad/ désigne généralement le pays. Pour les citadins il est synonyme de campagne, et pour les émigrés, de pays ou village d’origine. Le i final indique le possessif.
L’expression Kif-Kif bledi véhicule l’idée que chaque individu, où qu’il·elle soit et quelle que soit son origine, puisse s’épanouir librement en préservant ses racines.
La compagnie Kif-Kif Bledi
La compagnie Kif-Kif Bledi promeut une ouverture sur la culture arabo-amazighe (berbère) en explorant avec une approche moderne les danses issues des traditions d'Afrique du Nord et du Liban.
Bien que toutes les danseurs vivent et travaillent France, ils sont tous immigrés ou enfants d’immigrés originaires de pays aussi divers que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Liban, le Sénégal.
Les danseurs sont profondément conscients des problématiques concernant l’image de la culture Nord-Africaine et du Liban dans la société contemporaine et c’est avec fierté qu’ils offrent de la visibilité à la richesse culturelle de ces régions. Forts de leurs identités multiples, ils s’investissent avec rigueur et passion dans ce projet visionnaire et humaniste.
Les prestations proposées par la troupe Kif-Kif Bledi
Polyvalente, la troupe offre un éventail de prestations allant du répertoire traditionnel (pour événements privés, mariages, festivals et spectacles) à des performances modernisées et fusionnées (pour événements électro et world fusion).
Kif-Kif Bledi propose aussi des stages de danse à la carte dans les styles traditionnels d'Afrique du Nord et du Liban ainsi que fusion avec des danses Waacking, House ou encore indiennes.
Très adaptable, la troupe est également ouverte à toute forme de proposition artistique.

Raïssa Leï
Raïssa Leï est la créatrice et chorégraphe de la troupe Kif-Kif Bledi. Elle est également ingénieure. Amazighe zénète originaire de la région d’Oujda au Maroc, elle y apprend très tôt les danses traditionnelles de la région : reggada, aarfa, hidouss, aalaoui…
Elle est formée en modern’jazz, hip-hop et danses du monde. Sa spécialité est le waacking, qu’elle utilise dans des fusions qu'elle a crée avec sa propre signature.
Le terme Raïssa est à la fois un hommage aux chanteuses amazighes engagées du Maroc de l’Ouest et signifie « présidente, directrice » en arabe, faisant référence à son statut de directrice artistique de la troupe.

Astou
D’une mère togolaise et d’un père sénégalais, Astou grandit dans le Val-d’Oise. En parallèle de sa carrière dans la finance, elle pratique le Waacking, hip-hop new style, la house et les funk styles. Elle s’est produite durant différentes créations de danses urbaines et battles à l’international.

Hind
Née dans le sud de la Tunisie et d'origine Amazighe Touareg, Hind étudie le design industriel en France. Elle pratique les danses Nord-Africaines et Moyen-Orientales traditionnelles et contemporaines mais aussi ouest-africaine et indienne.

Zaïra
Zaïra est originaire de l'Ouest algérien et travaille comme UX/UI webdesigner dans l’e-commerce. Elle grandit bercée par la musique arabo-andalouse et le raï. Férue de hip-hop et de clubbing, elle se spécialise dans la house dance. Elle pratique également l’aalaoui et la reggada, les danses kabyles et algériennes en général.

Hanane
Originaire de la province de Tiznit, Hanane a des racines Amazighes et Ahwach. C'est au Maroc qu'elle découvre la culture indienne et en tombe éperdument amoureuse. Danseuse Bollywood depuis 17 ans, elle transmet sa passion depuis 7 ans.

Tania
Née à Beyrouth, Tania étudie à l’Académie libanaise des Beaux-Arts.
Elle y pratique également la peinture et la danse modern’jazz.
À son arrivée en France, elle travaille en tant que graphiste et auteure-réalisatrice de documentaires. Elle s’y forme également en danse orientale contemporaine, Tahtib, chant et corporythmie.

Keemo
Keemo est marocain avec des origines casaouie, meknèsie et sahraouie. D’abord formé au hip-hop et au dancehall, il se passionne depuis tout petit par les danses et les musiques du monde. Complètement autodidacte, il s’impose la discipline suivante : connaître l’histoire de chaque peuple afin de danser comme lui.

Eddy - photographe
Parisien de souche, Eddy se passionne pour la photographie dès l’âge de 10 ans. Adolescent, il se tourne vers le dessin et travaille en animalerie, puis devient paysagiste, barman et régisseur.
Il revient ensuite vers la photo en se
spécialisant dans les images d’artistes live et notamment les danseur·euse·s.

Ken - vidéaste
Vidéaste et réalisateur indépendant (Camer'Art, Nect'Art Urbain Vision, ShotbyME), Ken a été danseur de hip-hop. Cette expérience lui permet de capturer avec justesse les mouvements dansés.